• •19.09.2016 J’ai traduit un texte en anglais publié dans

    http://www.iceman.it/en/oetzi-treacherous-murder-with-links-to-central-italy/

    qui donne des nouvelles fraiches sur le sujet (mes remarques sont en caractères gras; les notes au bas du texte ont été ajoutées par mes soins pour préciser les points abordés).



    Ötzi - un meurtre - ses liens vers l'Italie centrale

     

    Auteur :
    Laura Defranceschi, laura.defranceschi@eurac.edu, T +39 0471 055 037
    Katharina Hersel, Katharina.Hersel@iceman.it, T +39 0471 32011

     

    partie 1)

    Les scientifiques présentent les dernières découvertes lors d'un congrès international des momies. Le cuivre utilisé pour fabriquer la lame de hache d'Ötzi ne provient pas de la région alpine comme on l'avait précédemment supposé, mais du minerai extrait dans le sud de la Toscane. Ötzi n'était probablement pas impliqué dans le travail du métal lui-même, ce que l’on supposait d’après les niveaux élevés d'arsenic et de cuivre trouvés dans ses cheveux. Son assassinat il y a plus de 5 000 ans semble avoir été provoqué à la suite d'un conflit personnel quelques jours avant sa disparition, et l'homme de la glace, malgré son poids normal et son style de vie actif, a souffert d'une calcification vasculaire étendue. Des scientifiques du monde entier ont présenté ces hypothèses et d'autres informations, lors du récent Congrès international des momies à Bozen-Bolzano. Pour célébrer le 25ème anniversaire de la découverte d'Ötzi, les trois jours du Congrès, du 19 au 21 septembre, ont été dédiés à l'homme de la glace.

    Trois informations confirmées: de l’arsenic dans ses cheveux, le cuivre de la hache est exogène, l’homme souffrait d’un risque d’artériosclérose. Donc il n’était probablement (c’est le mot employé) pas impliqué dans le travail du métal et devait peiner en grimpant les sentiers de montagne. Si le cuivre ne provienne pas de sa région d’origine cela bien entendu ne prouve pas qu’il n’était pas forgeron car on ne sait rien ou presque de la circulation des lingots de cuivre dans les Alpes à cette époque. Pa ailleurs il est étonnant de supposer que les métallurgistes du Néolithique ajoutaient de l’arsenic au cuivre, alors que l’on pense qu’ils choisissaient les cuivres naturellement arséniés pour leur solidité. L’ajout d’arsenic n’est envisagé qu’à partir du Bronze ancien, et encore c’est plutôt l’étain qui est ajout (De Ryck et al. 2005) (note 1).Toutefois, cela n’a rien d’impossible à l’âge du Cuivre, c’est seulement étonnant compte tenu de ce que l’on sait. Mais Otzi nous a déjà beaucoup surpris. Le fait qu’il devait avoir le souffle court rend bizarre l’hypothèse de la course poursuite dans les montagnes et ses aller-retours du col à la vallée. Un grimpeur aguerri peu gravir 1500 m en 2-3 h mais un homme affaiblit, combien de temps cela lui prend-il pour couvrir cette distance jusqu’à l’altitude de 3000 m? (note 2)

    1 :  De RYCK (I.), ADRIAENS (A.), ADAMS (F.) : 2005.—An overview of Mesopotamian bronze metallurgy during the 3rd millennium BC, Journal of Cultural Heritage, Volume 6, Issue 3, p. 261-268 {https://biblio.ugent.be/publication/329902/file/563206}

    2 : http://www.skitour.fr/forum/read_36003.html

     

    partie 2)


    Depuis que l'homme de la glace est entré en scène le 19 septembre 1991, il n'a cessé de fasciner les scientifiques du monde entier. Aucun cadavre n'a été étudié plus à fond. "En ce qui concerne sa signification pour la science, Ötzi n'est pas simplement une découverte de momie isolée. Il pourrait être considéré comme un Européen typique des temps anciens et il est précieux pour cette seule raison ", a expliqué l'anthropologue Albert Zink d'EURAC Research, le chef scientifique du congrès. «Ötzi est particulièrement bien préservé pour un corps conservé dans la glace et à travers cela seul, il est devenu pour les chercheurs un laboratoire pour le développement des méthodes scientifiques qui peuvent être utilisés par la suite sur d'autres momies", a déclaré Zink. «Ce qui nous préoccupe le plus ces jours-ci est de savoir qui était l'homme de la glace, quel rôle il a joué dans la société et ce qui lui est arrivé dans les derniers jours de sa vie. Des procédures sophistiquées, maintenant accessibles aux scientifiques, nous fournissent continuellement de nouvelles données », a déclaré Angelika Fleckinger, directrice du musée d'archéologie du Tyrol du Sud, qui a aidé à organiser le Congrès.

    Bon tout ça c’est le discours introductif du congrès, on doit beaucoup aux recherches Albert Zink, Otzi est un sujet d’étude intéressant, tout le monde est content,…




    partie 3) Relations vers l'Italie centrale

    Un fait nouveau surprenant a été découvert qui concerne l'élément le plus extraordinaire parmi l'équipement d'Ötzi - la hache de cuivre précieuse. Contrairement à ce qui avait été présumé auparavant, le cuivre utilisé dans la lame ne provient pas de la région alpine (les chercheurs avaient suggéré que la provenance la plus probable était le Tyrol oriental ou le Tyrol du Nord), mais de l'Italie centrale. Le groupe de recherche archéométallurgique du professeur Gilberto Artioli à l'Université de Padoue a découvert que le métal avait été obtenu à partir de minerai extrait dans le sud de la Toscane.Pour déterminer son origine, des scientifiques italiens ont prélevé un petit échantillon de la lame et ont comparé la proportion d'isotope de plomb - une sorte de "empreinte digitale" des gisements de minerai qui reste inchangée dans tous les objets fabriqués par la suite avec le minerai nous possédons par ailleurs,les données de nombreux gisements miniers en Europe et dans toute la région méditerranéenne. Le résultat indiquait sans équivoque la Toscane méridionale. «Personne n'était prêt pour cette découverte. Nous allons commander d'autres analyses afin de vérifier ces premiers résultats », a souligné Angelika Fleckinger. Si les résultats originaux sont confirmés, cette nouvelle preuve donnera aux chercheurs des éléments de réflexion intéressants. Ötzi était-il un commerçant voyageant peut-être aussi loin que la région autour de Florence d'aujourd'hui? Quelle était la nature des liens commerciaux et culturels avec le Sud à cette époque? L'échange de biens implique-t-il également des mouvements de la population? C'est-à-dire que des gens du sud se sont aventurés dans la région alpine et vice versa? «Il s'agit d'un aperçu particulièrement passionnant en particulier en ce qui concerne les questions sur le développement de la population», a expliqué Albert Zink.

    L’information confirme ce que nous savions depuis longtemps de cette époque : les gens circulaient, les frontières étaient perméables (CRANÇON 2002; WESSEX ARCHAEOLOGY ON LINE 2008) (note 3). Ce qui parait plus étonnant c’est que les analyses en oligoéléments des dents du cadavre ont montré qu’il était originaire de la région où il fut découvert et que jusqu’à présent on pensait qu’il s’était peu déplacé en dehors de sa région. Mais ce n’est qu’une hypothèse. Rappelons aussi qu’à l’âge du Bronze qui va succéder la possession d’objets rares provenant d’autres contrées semblerait avoir assuré le prestige des individus revendiquant une place de leader au sein de leur communauté (Borrelo et al. 2009, Kristiansen 2009) (note 4). Cette tendance s’affirmera pendant la Protohistoire (Verger 2006) (note 5) mais est déjà perceptible bien plus tôt à partir de 4000 calBC au moins, au Néolithique moyen, à travers la circulation des grandes haches alpines, de certaines parures, ou plus tard de poignards en silex (Petrequin et al. 2012, Pétrequin 2012) (note 6). Rien ne démontre que  ce personnage soit allé chercher sa hache en Toscane, ou bien le minerai qui la constitue (ce qui au demeurant n’a guère de sens). Des colporteurs sont attestés à son époque, notamment pour le transit des lames de silex rubané (variété de silex de très bonne qualité provenant de Touraine  servant à fabriquer de lames de poignards qui furent distribuées dans une vaste périmètre géographique) (note 7). On peut supposer qu’il en était de même pour des lingots de cuivre. On propose généralement que l’échange était une façon de contrôler la violence et les tensions sociales, que les contreparties fondaient les relations entre les gens et entre les groupes humains. Le cuivre pouvait tout à fait rentrer dans ce schéma.

    3 : Crançon (S.) 2002.—La tombe d'Amesbury : le seigneur de Stonehenge ? », Archéologia, n° 390, juin 2002
    Wessex Archaeology on line 2008.—http://www.wessexarch.co.uk/projects/amesbury/tests/beakers.html

    4 : Borello (M.-A.), Mottes (E.), Schlichtherle  (H.) 2009.—Traverser les Alpes au Néolithique Revue genevoise de géographie Année 2009 Volume 149 Numéro 1 pp. 29-60. (numéro thématique :Alpes et préhistoire).
    Kristiansen (K.) 2009. Premières aristocraties – Pouvoir et métal à l’âge du Bronze. In : Demoule (J.-P.) (dir.), L’Europe, un continent redécouvert par l’archéologie. Gallimard, Paris, p. 73-84.{http://www.persee.fr/doc/globe_0398-3412_2009_num_149_1_1555}

    5: Verger (S.) 2006 : La grande tombe de Hochdorf,mise en scène funéraire d’un cursus honorumtribal hors pair, Siris 7, p. 5-44 { http://www.archeo.ens.fr/IMG/pdf/SIRIS7Hochdorf.pdf}

    6 : Pétrequin (P.), Cassen (S.), Gauthier (E.), Klassen (L.), Pailler (Y.) et Sheridan (A.) 2012.—Typologie, chronologie et répartition des haches alpines en Europe occidentale, in :Pétrequin (P.), Cassen (S.), Errera (M.), Klassen (L.), Sheridan (A.) et Pétrequin (A.-M .)(dir.).— JADE Grandes haches alpines du Néolithique européen.Ve et IVe millénaires av. J.-C,Tome 1, p. 574-727.
         Pétrequin (P.) 2012 :  JADE : Inégalités sociales et espace européen au Néolithique : la circulation des grandes haches en jades alpins, in : Pétrequin (P.), Cassen (S.), Errera (M.), Klassen (L.), Sheridan (A.) et Pétrequin (A.-M .)— JADE Grandes haches alpines du Néolithique européen.Ve et IVe millénaires av. J.-C,Tome 1, p. 16-24.
         Musée national de Préhistoire 2015 :  Signes de richesse. Inégalités au Néolithique. Catalogue d’exposition, Les Eyzies, Musée National de Préhistoire, Paris, Réunion des Musées Nationaux : https://www.academia.edu/13357032/_2015.-_in_Signes_de_richesse._In%C3%A9galit%C3%A9s_au_N%C3%A9olithique._Catalogue_d_exposition_Les_Eyzies_Mus%C3%A9e_National_de_Pr%C3%A9histoire_Paris_R%C3%A9union_des_Mus%C3%A9es_Nationaux_29-63

    7 : de Saint-Périer (R.) 1933.—Lames de Silex du Grand-Pressigny, provenant de Boutigny (S.-et-O.) Bulletin de la Société préhistorique de France Année 1933 Volume 30 Numéro 2 pp. 141-143.
    Linton (J.), Pailler (Y.), Arquille (J.), Gardère (P.).—Un dépôt de deux poignards en silex du Grand Pressigny à « La Pièce de Prézault - La Varenne », commune de Parçay-sur-Vienne (Indre-et-Loire), in : Richard (A.) et Arbogast (R.-M.) (edit.).- Entre archéologie et écologie, une Préhistoire de tous les milieux. Mélanges offerts à Pierre Pétrequin, Edition: Presses universitaires de Franche-Comté, p.157-173 {https://www.researchgate.net/publication/267390128_Un_depot_de_deux_poignards_en_silex_du_Grand_Pressigny_a_La_Piece_de_Prezault_-_La_Varenne_commune_de_Parcay-sur-Vienne_Indre-et-Loire}

     


    Partie 4)

    Une autre question longtemps débattue au sein de la communauté scientifique est de savoir si Ötzi a peut-être participé lui-même au travail du cuivre. Les scientifiques ont préconisé cette thèse parce que les niveaux élevés d'arsenic et de cuivre ont été mesurés dans les cheveux de la momie, un fait qui pourrait éventuellement être expliqué, par exemple, en respirant la fumée qui est libérée lors de la fonte et le versement du métal.Le géochimiste Wolfgang Müller, de Royal Holloway, de l'Université de Londres, qui avait déjà utilisé l'analyse isotopique pour établir les origines du Tyrol du Sud d'Ötzi, s'est à nouveau penché sur cette question. En utilisant des méthodes d'analyse à haut rendement telles que la spectrométrie de masse au laser et l'analyse de spéciation, l'équipe de Müller a examiné non seulement les poils, mais aussi des échantillons des ongles, de la peau et des organes d'Ötzi pour détecter une éventuelle contamination par des métaux lourds.Ses conclusions, jusqu'à présent encore provisoires, suggèrent que l'hypothèse selon laquelle Ötzi était impliqué dans le traitement du métal était prématurée. Müller a en effet trouvé des valeurs d'arsenic légèrement augmentées dans l'échantillon d’ongle mais pas dans d'autres échantillons de tissus. Les niveaux élevés de cuivre (SIC) n'étaient présents qu'aux extrémités (de son corps) et ceci en corrélation avec d'autres indicateurs de changement (environnementaux) et il est donc douteux que l'on puisse établir une contamination par des métaux lourds durant la durée de vie réelle d'Ötzi: les valeurs élevées pourraient également être attribuables aux influences environnementales sur les 5 000 ans sa mort.

    On se demande bien en quoi la question est importante? Bon admettons, que cela soit essentiel pour la science de savoir s’il était métallurgiste, mais à deux conditions. La première de poser la bonne question :la contamination est liée à la présence de métaux lourds dans l’atmosphère et dans ce cas Otzi doit être considéré comme un site-enregistreur de ces modifications et ensuite d’évaluer comment de nouvelles hypothèses sociales (Otzi n’est plus un forgeron) sont susceptibles d’orienter ou non la relecture des analyses concernant la présence d’arsenic dans le cadavre Dans le cas inverse le raisonnement serait circulaire. On est aussi en droit de s’interroger sur la destination des analyses à la lecture de ce compte rendu, que cherchait-on des traces de cuivre ou des traces d’arsenic?

    partie 5 ) Enquête radiologique

    Une nouvelle tomographie par ordinateur (CT) de l'homme de la glace a été réalisée par les radiologues Paul Gostner et Patrizia Pernter en Janvier 2013 au Département de radiologie de l'hôpital de Bozen-Bolzano. Pour ce faire, ils ont utilisé un scanner CT de dernière génération qui, grâce à sa grande ouverture, a permis aux médecins de couvrir le corps Ötzi rapidement de la tête aux pieds malgré la disposition défavorable de son bras. En plus de la calcification vasculaire dans les artères de son estomac et de ses jambes déjà connues, l’imagerie a permis aux médecins de repérer trois petites zones de calcification à proximité des voies d'écoulement du cœur qui, jusqu'alors, leur avaient échappé. Cela confirme le constat antérieur faite par les biologistes de EURAC qui montrait qu Ötzi avait une forte prédisposition génétique aux maladies cardiovasculaires et que c'était probablement la raison principale de son artériosclérose générale.

    L’artériosclérose est bien confirmée.

    partie 6) Enquêtes d'un "profiler"

    Ötzi a été assassiné. La flèche découverte en 2001 dans son épaule gauche suggère cela. Mais quelles étaient les circonstances entourant le crime? En 2014, le musée d'archéologie du Tyrol du Sud a chargé l'inspecteur en chef Alexander Horn du département d'enquête criminelle de Munich d'enquêter sur le «cas de meurtre Ötzi» en utilisant les méthodes criminologiques les plus récentes. Horn a interrogé diverses «connaissances» de la victime du meurtre comme des archéologues du musée qui s'occupaient d'Ötzi depuis des années ou des experts de la médecine légale, de la radiologie et de l'anthropologie. Des membres de l'équipe du projet ont également participé à une inspection sur place de l'emplacement de Schnals où le corps a été trouvé. Les résultats de cette enquête ont été que Ötzi ne se sentait probablement pas menacé peu de temps avant son meurtre, parce que la situation à Tisenjoch où il a été trouvé indique qu'il avait été au repos tout en appréciant un repas copieux. Dans les jours précédant le meurtre, il avait subi une blessure à sa main droite, probablement à la suite d'une action défensive au cours d'une altercation physique. Aucune autre blessure n'a pu être trouvée, ce qui pourrait indiquer qu'il n'avait pas été vaincu dans ce conflit particulier. La flèche, probablement mortelle, semble avoir été lancée d'une grande distance et pris la victime par surprise, d'où l'on peut conclure que c'était un acte de trahison. D'autres constatations médicales suggèrent que la victime est tombée et que l'auteur n'a pas utilisé de nouvelles violences. L'auteur n'a probablement pas voulu risquer une altercation physique, mais a plutôt choisi une attaque longue distance pour tuer l'homme de la glace. Comme des objets précieux tels que la hache de cuivre sont restés sur la scène du crime, le vol peut être exclu comme motif. La raison de l'infraction est plus susceptible d'être trouvée dans une situation de conflit personnel, lors d'une précédente rencontre hostile - «un comportement qui prévaut encore aujourd'hui dans la plupart des crimes de meurtre», comme l'a expliqué Alexander Horn.

    La question posée concerne la paléocriminologiste bien évidemment : « quelles étaient les circonstances entourant le crime? ». La  démarche de Monsieur Horn est originale : interroger les archéologues comme des témoins du crime (note 8). On aimerait bien savoir si la blessure à sa main droite comme celle de la flèche dans l’épaule sont cicatrisées ou en voie de cicatrisation ou réouverte ou fraiche au moment de sa mort? On apprend que les chocs à la tête sont causés par une chute : dans ce cas il aurait perdu son épais bonnet en fourrure? Le vol est exclu comme motif. Cette phrase me laisse pantois, les néolithiques se volaient entre eux, d’où vient cette assertion? Tout cela n’apporte pas d’eau au moulin de l’archéologie, mais peu intéresser le public et la presse.


    8 : Scientists join forces with detectives to solve brutal, 5000-year-old murder of Ötzi the Iceman, Science : archaeology http://www.news.com.au/technology/science/archaeology/scientists-join-forces-with-detectives-to-solve-brutal-5000yearold-murder-of-tzi-the-iceman/news-story/ab95905ac6fbcdd5f4ca596e61e9197d



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